L’hypnothérapie et donc l’hypnose permettent de travailler directement sur notre inconscient et de changer la perception de nos peurs pour revenir à l’évidence d’une vie normale.

Comment naît une phobie ?

La première fois une idée folle, une peur irrationnelle nous traverse la tête. « Pourquoi n’aurais-je pas peur de la foule ? Des maladies ? Du métro ? » Et alors même que l’on évoque cette crainte illusoire, un sentiment violent de peur s’empare de nous. Le corps témoigne à sa façon de son anxiété. Oppression, impression de s’évanouir, de mourir, sentiment d’avoir une crise cardiaque, suées froides, perte de l’équilibre, nausée. La peur s’incarne physiquement de toutes sortes de manières. Le plus étrange, le plus déroutant c’est que plus on essaye consciemment de lutter contre cette peur et plus elle se renforce.

Et pourtant, on sait qu'on ne devrait pas avoir aussi peur

La deuxième fois on se teste, on se confronte à nouveau à la peur pour voir si on peut la dominer et à nouveau on se sent impuissant. Le même trouble. A partir de là l’évidence du changement s’impose : on a une phobie vis-à-vis de la foule, des maladies, du métro. Dès lors on se met à éviter ce qui nous fait peur. Plus on évite, plus on ressent qu’on a raison de l’éviter et plus logiquement la crainte se renforce. Plus on évite sa peur et plus elle tend à se généraliser, on a peur du métro puis des bus, puis des voitures. La famille nous aide dans cette épreuve mais plus il nous protège de notre phobie et plus il la renforce.

A un moment quand la situation de vient ingérable, qu’on se croit malade ou fou, on se met à consulter. Homéopathie ou magnésium, parfois un remède doux est suffisant. Et parfois l’on passe aux substances psychotropes : lysanxia®, xanax®, lexomil®, alcool, cannabis. Le mal est masqué, il n’est pas guéri. Et parfois il se renforce.

Et pourtant des remèdes existent. Et ils agissent vite

Des thérapies efficaces, dont l'hypnothérapie, pour venir à bout des phobies et des angoisses

Des statistiques existent qui nous permettent de juger de l’efficacité. Pour faire simple, en fonction de l’expérience de thérapeute que j’en ai et des données disponibles, voici par ordre d’efficacité les thérapies qui marchent :

1)      La thérapie systémique (81 à 90% de rémissions sur les phobies graves)
2)    L’hypnothérapie (pas de données disponibles, mais systématiquement utilisée avec efficacité dans le traitement des phobies)
3)      Les TCC, Thérapies Cognitives et Comportementales, qui en premier ont démontré leur efficacité avec 2/3 de résultats positifs
4)      La PNL (Programmation Neuro-Linguistique), la Gestalt.

Combinées et strictement adaptées ses thérapies sont un moyen efficace et rapide (moins de dix consultations) pour venir à bout des phobies.

Phobie, stress, angoisse, anxiété… quel est leur fonctionnement ?

Agoraphobie, claustrophobie, vertige, arachnophobie, phobie sociale… ce sont toujours les mêmes mots qui reviennent… agoraphobie, claustrophobie, vertige, arachnophobie, sociale… toujours les mêmes phobies… agoraphobie, claustrophobie, vertige, arachnophobie, phobie sociale… et pourtant on peut avoir peur de tout… on ne souffre pas forcément d’agoraphobie, de claustrophobie, de vertige, d’arachnophobie, phobie sociale… on peut avoir peur de rougir, des ponts, du ridicules, des maladies, de toutes sortes de bête… Aux agoraphobies, claustrophobie, vertige, arachnophobie, phobies sociales trop connues, ont peut rajouter une liste quasi infinie de phobies… agoraphobie, claustrophobie, vertige, arachnophobie, phobie sociale… différents noms arbitraires qui ne correspondront jamais exactement à la réalité de votre trouble… agoraphobie, claustrophobie, vertige, arachnophobie, phobie sociale… dépassez le côté impressionnant de ces mots pour comprendre le mécanisme de votre difficulté.

Car finalement que l’on parle de peur, de panique, d’angoisse, d’anxiété de stress, de malaise vagal ou de spasmophilie le phénomène est toujours le même :

1) On se sent d’abord mal dans son corps. On parle alors de somatisations, elles peuvent prendre toutes les formes : du simple rougissement à l’impression de crever, d’une sensation de stress à la plus terrible anxiété, du ressenti de la peur à une réelle angoisse. 

2) Le corps signale que quelque chose ne pas, qu’il faut fuir ou changer de comportement. La souffrance du corps nous indique qu’il faut réagir.

3) Comme on ressent ces impressions désagréables dans le corps, l’esprit se met à secréter des idée désagréables. Des idées noires, négatives, le rappel d’autres peurs passées. 

4) Les pensées se précipitent, l’esprit tourne trop vite et s’intensifie avec le malaise du corps.

5) Puis c’est parfois au tour des images négatives.

Corps, pensées, images… le tout fonctionne comme un cercle vicieux.

Le côté positif, c’est qu’en intervenant soit au niveau du corps, des pensées ou des images, on bloque tout le développement du stress, de l’angoisse, de la phobie ou de l’anxiété. Ce faisant l’hypnose revêt un intérêt tout particulier.

Utilisation spécifique de l’hypnothérapie contre l’anxiété, l’angoisse, le stress, les phobies.

Plus on essaye de lutter consciemment contre son stress, sa phobie, son angoisse et plus ils se développent, plus ils persistent. On appelle ce phénomène la réactance. Plus vous vous forcez à ne pas penser à vos problèmes et plus vous y penser. Plus vous vous forcez à ne pas stresser et plus vous stressez. Plus vous vous battez contre votre phobie et plus elle tend à se renforcer..

C’est parce que l’on ne peut lutter consciemment contre ce type de trouble que l’hypnothérapie est utile.